Le feuilleton : Athéna, ou l'âme atomique

tu as eu le mérite de me faire rire ma petite maëllette, car j'ai bien le moral dans les chaussettes ce soir...et oui, ma Cybèle ( mon chat) est en train de mourir, selon le véto, et si elle souffre trop, je devrai aller la faire piquer demain matin à la 1ère heure...et cette perspective ne m'enchante pas...

Oh, ma pauvre ! Je compatis, c'est toujours tres dur, mais dis toi que ca abregera ses souffrances... (pas les tiennes bien sur). Moi j'ai eu "de la chance", mes chats sont toujours morts par accidents... Bon courage a toi ma grande, on se voit vendredi midi de toute facons !

Le feuilleton : Athéna, ou l'âme atomique - Page 4 Ma_cyb10

Merci! Une petite photo de ma Cybèle ne souvenir... A vendredi... et continue ton histoire avec Athéna, histoire de ne pas plombler l'ambiance ... pale

elle était très choupinette je suis de tout coeur avec toi petite pooh

Aucun graissage n’avait pu venir a bout du crin crin de cette maudite serrure. Athéna finit par se dire qu’elle serait au moins ainsi avertie de toute tentative d’intrusion dans son appartement. On est parano, ou on est bon bricoleur.
Athéna n’était cependant apparemment ni l’un ni l’autre, puisque’elle trouva un après midi en se réveillant un post it moqueur sur l’écran de l’ordinateur qu’elle avait laissé allumé au pied de son lit: “Vous perdez trop de temps sur Internet. J’ai regraissé votre serrure, et je vous informe que cela fait maintenant 6 jours que l’annonce de recrutement pour Plombi Minute est parue dans le Figaro, Nice Matin et Metro.
"Pff, c’est pas des journaux ca”, marmonna Athéna machinalement. Elle se leva en baillant et passa dans la salle de bain.
Un autre post it l’attendait sur le miroir. “Vous vous couchez trop tard, mais êtes très belle quand vous dormez. Cependant, répondez aujourd’hui a l’annonce.”
Athéna cligna des yeux. Elle avait déjà vu un post it comme ca quelque part… Mais oui ! Sur l’écran de son ordinateur ! Complètement réveillée a présent, elle couru dans sa chambre, et lu en fulminant le mot que lui avait laissé l’intrus. Elle repassa dans la salle de bain, plus en colère que jamais, et relu le second post it. “Arg grouph, crr arghouph” Aucune des 47 onomatopées et insanités qu’elle profera par la suite ne lui semblait suffisante pour exprimer son indignation devant le manque de tact de son collègue. Entrer chez elle, argloumph, la nuit, grignif, par effraction, sfphagagna, profaner son écran d’ordinateur et sa salle de bain, fniqrignu, et en plus la regarder dormir… Elle en avait presque une attaque.
Elle décida d’aller vider son frigo, pour se consoler de l’humiliation nocturne qu’elle avait subi a son insu.
Elle toucha le fond lorsqu’elle réalisa en entrant dans sa cuisine que Password avait fait la vaisselle accumulée depuis son emménagement, vidé les poubelles et nourri Stella.

Ahhh, ca me fait tout drôle de reprendre cette histoire!!! Very Happy

Pipelette Nombre de messages : 107 Age : 37 Date d'inscription : 13/10/2006

Retour d'Athéna et de Mérimée en même temps, vous êtes synchro les filles! Tant mieux...

Trop gentil ce Password !!! Je suis sûre que ça va faire comme dans les romans Harlequin (je n'en ai jamais lu, je vous rassure, mais nous avons étudié ça avec notre très séduisant prof de sociologie des médias) :
1ère étape : la rencontre et le coup de foudre
2ème étape : la rupture
3ème étape : l'amour éternel

Mais apparemment la première étape a du mal à se mettre en route...
Désolée Maëlle, tu n'as pas encore l'honneur honorifique de faire partie de la grande communauté des écrivains Harlequin... (qui, comme chacun le sait, seront tous canonisés par l'Académie française après leur mort et enterrés au Panthéon)

Je crois que je vais faire des copié-collé sur mon traîtement de texte et tout reprendre depuis le début, parce que je ne me souviens plus de ce qui se passe...

Tu verras tu verras Helène... Mais c'est vrai qu'Harlequin et Barbara Cartland sont mes deux grandes idoles litteraires... ^^
Attention les yeux, on entame un nouveau chapitre....

Athéna, effondrée, décida de torturer Stella.
Après tout, c’est parce qu’il l’avait gavée de croquettes qu’elle ne l’avait pas réveillée en miaulant au moindre bruit comme a son habitude. Donc, elle s’était laissée acheter, donc c’était une traitresse, donc elle méritait une ballade en laisse jusqu’au bureau de poste d’où Athéna avait décidé d’envoyer la lettre de candidature de Judith Lalongère, veuve éplorée et dans le besoin.
La lettre était prête depuis longtemps, elle en avait une pour a peu prêt tous les emplois possibles et imaginables, dans toutes les langues parlées par plus de trois personnes, et sous une centaine de noms différents. Il en était de même pour les curriculums vitae. Elle choisissait d’habitude elle même les personnages qu’elle incarnerait, mais celui que ses supérieurs semblaient lui avoir concocté cette fois lui convenait aussi bien. Si seulement elle n’avait pas eu a collaborer avec cet horrible affreux vilain pas beau monsieur super canon, ni à faire le ménage, cela lui aurait encore mieux convenu…
Elle avait ajouté a l’enveloppe une photographie d’elle en pied, en tenue de soubrette, se disant qu’après tout, puisqu’elle devait se faire embaucher par un mafieux proxénète, autant en rajouter un peu.
Elle fit un détour par pour acheter une porte avec super blindage, anti-pince intégrés sur le blindage, barre de seuil soudées, cornières anti-pince intégrés sur le super blindage, quatre gonds de 140 à billes et une serrure Securistar 5HB cinq points de fermeture haut bas et trois points latéraux A2P***, joint d'étanchéité et protège gonds, qu’elle paya rubis sur l’ongle a la condition que celle ci soit livrée et montée avant 15h12h le jour même.
Elle ravala ainsi l'écume de sa haine, et, ne comprenant pas les desseins éternels, décida de surcroit de louer une chambre d’hôtel pour la soirée, on ne sait jamais. L’idée de rentrer dans son appartement vide, profané, et rangé la déprimait au possible.
Elle prolongea sa déambulation jusqu'à la place de la Nation, ou elle inspecta machinalement la boite aux lettre mortes. Pleine pour la première fois, celle ci abritait une boite de chocolats, et un post it.
« Je vous prie de m’excuser, mais vous savez comme moi qu’il faut être efficace dans notre métier. Vous étiez trop lente, il m’a fallu prendre les devants. » Athéna hésitait a présent entre rire et trépigner. Elle décida donc de manger les chocolats, assise dans le RER en direction du seul lieu où elle savait que Password n’irait pas la provoquer.

IKEA.
Après tout, le meilleur moyen d’oublier, c’est de dépenser, et le magasin IKEA d’Evry était suffisamment loin pour qu’elle ne risque pas d’y croiser quiconque de sa connaissance. Et puis, elle avait décidé de meubler un peu plus son logement comme cela, la prochaine fois que Password s’autoriserait a pénétrer chez elle, il verrait qu’elle pouvait aussi être une parfaite femme d’intérieur.
« Mais pourquoi est ce que je pense ca, se dit elle, c’est lamentable ! Ceci étant, une machine a laver la vaisselle ne serait peut être pas de trop, il paraît que c’est plus simple que d’attendre que cela se fasse tout seul… »
Cinq heures plus tard, Athéna était mise a la porte par les employés désireux de fermer boutique. Elle ne se souvenait plus de combien elle avait dépensé, mais se rappelait seulement que les employés s’inclinaient d’un air cérémonieux pour la mettre a la porte.
Elle s’était réconciliée avec Stella, qui semblait avoir enfin compris que marcher en laisse ne signifie pas se laisser trainer, ni bondir sur les meubles,les chiens et les passants, ni tourbillonner sur soi même jusqu'à se retrouver étranglée, ni tourner autour de sa maitresse d’un air affectueux mais avec comme unique objectif de la faire trébucher. Il faut dire aussi que la pauvre bête avait été passablement terrorisée tant par le RER que par l’affluence dans le magasin, et qu’elle se remettait a présent de ses émotions en dormant autour du cou d’Athéna.
Athéna marcha encore un peu dans le quartier des Halles avant d’aller a l’hôtel qu’elle avait réservé. Son retour a l’hôtel fut accéléré par un groupe de militantes de PETA, qui voyant l’écharpe en fourrure d’Athéna entreprirent de la poursuivre en vociférant.
Les vociférations n’étaient apparemment pas du gout de Stella, qui essayant de bondir sur l’une des agresseuses, se retrouva pandouillante au bout de la laisse qu’Athéna avait accrochée à son sac à dos pour avoir les mains libre.
Pendouiller n’était pas non plus du gout de Stella, et c’est avec les mollets lacérés, et les plates excuses des militantes, qu’Athéna alla dormir, espérant mettre ainsi un terme a cette journée affreuse entre toute.

Ca sent le vécu tout ça (le coup d'Ikéa et des dépenses folles) ...

Naaaaan.... Tu crois??? Embarassed